texte |
Ode au biturboPuissant gorgé de couple à tous les régimes et terriblement musical le 3.0 biturbo 306 ch de cette 335i affole tellement les sens quÂ?il ferait presque oublier lÂ?excellente habitabilité de cette variante coupé de la Série 3.
Dans la région d'Insbruck au cÂ?ur des Alpes autrichiennes les routes ne restent jamais plates très longtemps. Ce n'est pas pour nous déplaire car on y trouve un terrain de test idéal. Dans ce nouveau coupé 335i coincés à 60 km/h dans une montée nous guettons une ligne droite salvatrice pour dépasser. Celle-ci est trop courte celle-là aussi. Mais non ! Bon sang j'oubliais mes chevaux ! Une pichenette de l'orteil droit et malgré le régime inférieur à 2.000 tr/mn sur le troisième rapport l'obstacle est effacé en un éclair. Quelle pêche incroyable ! Mais quelle diabolique machine se cache donc sous le capot du 335i ?
Toujours un six-cylindres en ligne de 3 litres contrairement à ce que laisse supposer son appellation mais doté dÂ?une injection directe dÂ?essence et surtout de deux turbos basse pression (06 bar). Avec 306 ch et 400 Nm de couple ce 3.0 turbo sÂ?approche en effet du V8 4.2 de l'Audi S5 (354 ch et 440 Nm). Mais le moteur BMW le bat à plate couture sur un point : la disponibilité de son couple avec 400 Nm toujours présents de 1.300 tr/mn à 5.000 tr/mn. Résultat quels que soient le régime et le rapport engagé ce six-en-ligne de folie pousse très fort. Pas la peine de rétrograder la boĂ®te autoÂ? cÂ?est le moteur. De plus sa sonorité demeure magique malgré la présence généralement étouffante des turbos sur le bruit : grondante sous 2.000 tr/min métallique au-dessus jusquÂ?au rupteur. Que demander de plus ? Pas grand-chose en réalité car ce nouveau coupé Série 3 sait aussi prendre soin de ses occupants. SÂ?il ne peut en accepter plus de quatre ils seront autant à leur aise quÂ?à bord de la berline et pourront glisser la même quantité de bagages dans le coffre. En revanche comme sur les berlines Série 3 les suspensions manquent de tenue et surtout de progressivité dans leur travail. Cela induit sur routes bosselées de désagréables tassements du dos conjugués à dÂ?amples mouvements verticaux. Conséquence : des pertes dÂ?adhérences peu rassurantes de lÂ?avant ou de lÂ?arrière au gré des bosses même sur sol sec avec déclenchement anormal des aides à la conduite. Publié le 26/10/2007 |
||||
images |
|||||
date |
26/10/2007 |
||||
annee |
2007 |