Sur cette deuxième génération de Série 1 BMW a enfin apporté davantage de soin aux matériaux du mobilier de bord. à ce tarif cÂ?était le minimum même si on demeure quelque peu en retrait de ce que propose une Audi A3 qui montre de surcroĂ®t une meilleure habitabilité et un plus grand coffre. En revanche côté moteur cette 120d est à la hauteur de la réputation du constructeur bavarois. Disponible dès 1.200 tr/mn quasiment dépourvu de temps de réponse ce quatre-cylindres diesel monte gaillardement en régime et pousse fort tant à lÂ?accélération quÂ?en reprises. Tout en faisant des prouesses côté consommation avec seulement 69 l/100 km de moyenne malgré la transmission intégrale. Chapeau ! Reste que si ce 2.0 diesel sÂ?avère assez discret à allure stabilisée il gronde et vibre un peu trop à lÂ?accélération comme au redémarrage de son Stop Start aussi lent que peu discret.

Heureusement comme il est remarquablement plein on ne recourt pas trop à la commande de boĂ®te ni très rapide ni très douce. Sauf en ville où en outre lÂ?embrayage manque de progressivité et les suspensions filtrent mal les petits défauts du revêtement aux basses vitesses. Si le filtrage sÂ?arrange un peu au-delà de 70 km/h cette 120d xDrive se montre alors déroutante. Sur chaussée bien plate on y profite dÂ?une direction précise et informative et dÂ?un châssis vraiment efficace et très stable. Mais lÂ?amortissement raté gâche tout sur route moins bien revêtue. Vraiment sous-amortie notamment du train arrière la Série 1 rebondit puis sÂ?écrase sèchement en fin de course sur ses butées secouant fort ses occupants. Elle déclenche même son antipatinage à vitesse stabilisée et ce malgré la transmission intégrale. Une petite BMW jamais aussi à lÂ?aise que sur lÂ?autoroute cÂ?est quand même un comble...

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