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Première de cordéePremière Série 1 essence à avoir été proposée avec trois portes cette 118i a permis dÂ?ouvrir le bal dans une gamme qui sÂ?est prodigieusement étoffée.
Lors du lancement de cette version trois-portes les ingénieurs de chez BMW ont revu les performances de leur moteur quatre-cylindres 2.0 à la hausse pour atteindre 143 ch. Cette puissance ne bouleverse pas la conduite outre mesure même si on relève une évidente douceur de fonctionnement et une appréciable élasticité. Cependant le couple modéré de 190 Nm perché à 4.500 tr/mn octroie des reprises mollassonnes et impose des rétrogradages fréquents. Hélas le côté rétif de la commande de boîte nÂ?est pas des plus agréables. En revanche il faut louer la sobriété de cette 118i et le faible niveau sonore à condition de ne pas tenir compte des bruits de roulements.
Grâce à ses deux portières longues il est plus aisé de prendre place à bord. Quant aux passagers arrière ils devront faire preuve dÂ?un peu de souplesse. Si cette BMW dispose de trois places à lÂ?arrière ne comptez pas y mettre trois adultes car seul un enfant pourra occuper lÂ?espace serré du milieu. Une étroitesse qui se prolonge jusquÂ?au coffre affichant seulement 250 dm3 de capacité. Le châssis fait preuve d'un comportement sûr et sans mauvaises surprises. Au volant on sent tout de suite que cette seule compacte à propulsion bénéficie d'un équilibre particulier. Le confort routier typé germanique est un peu ferme malgré la bonne absorption des irrégularités de la chaussée par les trains roulants. Mais comme toutes ses sÂ?urs cette Â?1Â? sÂ?apprécie davantage pour son dynamisme mécanique que pour le moelleux de ses suspensions ou lÂ?espace dédié à la famille. Bref la 118i à trois portes ne tient pas toutes ses promesses. Dynamique elle l'est assurément. Mais son 2.0 docile et sobre mais manquant de nerf ne mérite pas d'être qualifié de sportif. Publié le 14/12/2007 |
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date |
14/12/2007 |
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annee |
2007 |