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Une histoire de standingTrop commune la Série 3 mais vous ne voulez pas dÂ?une BMW encombrante ? La solution sÂ?appelle Série 4 Gran Coupé. Une spectaculaire berline 5-portes rabaissée qui ne manque ni de standing ni de talents à défaut dÂ?être aussi dynamique quÂ?espéré avec ce quatre-cylindres essence de 245 ch.
Voilà bien une heure et demie que nous avons franchi la frontière. Sur cette autoroute du Pays basque espagnol mon poisson pilote navigue entre 140 et 150 km/h. à ce rythme les kilomètres défilent sereins. Bien calé dans le baquet en cuir aux multiples réglages jÂ?apprécie autant la tenue de cap imperturbable le silence qui règne à bord que lÂ?allonge du 2.0 turbo. à défaut dÂ?offrir le velouté du regretté six-en-ligne ce quatre-cylindres sÂ?avère très bien élevé avec un timbre de voix gentiment rauque quand on le sollicite. Une critique toutefois : même en mode Confort lÂ?amortissement piloté optionnel nÂ?arrive pas à éradiquer toutes les trépidations induites par les grosses roues de 19 pouces (option) chaussées de pneus à roulage à plat. Cela dit il faudrait être mal luné pour ne pas apprécier le moment. Reprise de la
Je m'assoupirais presque quand soudain des grondements envahissent lÂ?habitacle. Devant au moment où le parcours devient plus sinueux quatre Ferrari immatriculées en Grande-Bretagne roulent en convoi. Je les dépasse tranquillement en profitant du spectacle. Sauf que malicieusement la dernière hausse lÂ?allure. QuÂ?à cela ne tienne. Une franche pression sur lÂ?accélérateur la boĂ®te automatique rentre quatre vitesses et les 245 ch du quatre-cylindres à défaut dÂ?impressionner envoient vite lÂ?aiguille du compteur de vitesse vers des valeurs inavouables. Certes pas de quoi épater la Bien posé sur ses appuis franche de direction cette 5-portes se délecte autant que moi tout au long de ces quelques kilomètres de virages moyens. Le retour des lignes droites signe la fin de cette parenthèse tandis quÂ?un péage imprévu se profile. Trop confiant dans un GPS mal configuré nous nous sommes égarés. Et en lÂ?absence dÂ?une carte routière digne de ce nom retrouver la NA-120 qui part de Lizarraga pour traverser le parc naturel Urbasa-AndĂa du nord au sud nÂ?a rien dÂ?évident. On insiste à raison. Ă?a aurait été dommage de rater ce terrain dÂ?essai exigeant aussi magnifique que désert. Dans la montée serpentante avec sa direction franche la 428i semble dÂ?abord agile. Cependant cette impression sÂ?évanouit dès quÂ?on force la cadence. Entre le train avant pas assez accrocheur et la direction qui ne prévient pas de la limite dÂ?adhérence il se dégage une sensation de balourd que nous avions relevée dans la Série 4 Coupé. Logique car la Série 4 Gran Coupé qui affiche le même gabarit (longueur et largeur) partage aussi les mêmes châssis et réglages de suspension sÂ?avérant juste 55 kg plus lourde. La transmission xDrive à quatre roues motrices a beau assurer une motricité impeccable cette BMW nÂ?aime vraiment pas le serré. En outre la boĂ®te automatique qui rétrograde souvent trop tard nÂ?est pas non plus parfaite. Mieux vaut passer les rapports soi-même malgré des palettes (option) solidaires du volant souvent trop courtes. De fait en dépit dÂ?accélérations consistantes Â? le 0 à 100 km/h est expédié en 6 s selon lÂ?allemand Â? cette 428i nÂ? |
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images |
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date |
08/08/2014 |
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annee |
2014 |