texte |
Le grand écartGarder un soupçon de sportivité tout en assurant un confort princier : tel est depuis toujours le défi pour les limousines bavaroises. La dernière mouture de la Série 7 ose ce grand écart et s'avère une réussite.
Enumérer les équipements inédits de la dernière génération de Série 7 nécessiterait des pages entières. Pour remplir un livre on pourrait par exemple décrire en détail son système iDrive amélioré ou son dispositif de vision nocturne capable de détecter la présence d'un piéton grâce à une caméra thermique. Ou encore deux bagatelles qui illustrent sa haute technicité le plus souvent au service de la sécurité : la
Lors d'une première prise en mains sur le circuit de Miramas la version 750Li dotée d'un V8 Twin Turbo de 407 ch nous a convaincus du contraire. La Série 7 ose le grand écart entre luxueuse et sportive et réussit une synthèse rare : le confort de suspension est très appréciable même si on opte pour le mode Sport du châssis réglable et l'adoption de pneumatiques à roulage à plat Â? souvent à l'origine d'une fermeté exagérée Â? ne cause pas de maux aux vertèbres. Et pour cause : cette version limousine allongée de 14 cm dispose de série d'une suspension pneumatique à l'arrière. De plus notre voiture d'essai était équipée de barres antiroulis pilotées (Dynamic Drive) optionnelles qui maintiennent l'assiette et le confort même en conduite soutenue. Bref on aime aussi bien se reposer sur la banquette douillette de la grande bavaroise que prendre son volant. Et ce n'est pas la direction à démultiplication variable qui nous gâche ce plaisir même si elle filtre légèrement trop les remontées d'efforts. Egalement en option la direction dite intégrale braque les roues arrière à contresens (à basse vitesse) pour favoriser l'agilité et dans le sens des roues avant - au-delà des 60 km/h - afin d'améliorer la stabilité. Lors de notre essai le résultat s'est avéré probant même si ce n'est pas encore parfait : on déplore une tendance au sous-virage dans les courbes serrées sur route sèche et les corrections de l'antidérapage ESP ne sont pas seulement beaucoup plus sensibles que dans la Renault Laguna GT mais également plus nombreuses. Les limites d'adhérence restent cependant faciles à approcher. Lorsque le rythme s'accélère on regrette surtout l'absence de palettes derrière le volant pour mieux piloter la boîte automatique à six rapports. Un oubli de la part des ingénieurs bavarois à qui s'ajoute un autre défaut d'équipement : pour l'instant la Série 7 n'est pas disponible avec un système Stop Start. Sinon que du bonheur ! Bref : aussi perfectionnée et (presque) aussi confortable qu'une
Voir aussi :
Publié le 09/10/2008 |
||||
images |
|||||
date |
09/10/2008 |
||||
annee |
2008 |