à peine commercialisé l' Active Tourer fait un petitÂ? plutôt grand. Ou Gran si l'on respecte la nomenclature de la marque car le Gran Tourer c'est son nom dépasse son géniteur de quelque 30 cm. Cette crise de croissance lui permet de proposer soit un coffre sensiblement plus vaste soit d'installer une troisième rangée de sièges. Le trio tricolore Renault Grand Scénic citroen Grand C4 Picasso et Peugeot 5008 a donc trouvé à qui parler. Ce monospace bavarois s'apprête à offrir autant de polyvalence avec un zeste de sportivité et le parfum premium en plus. Selon notre premier essai de la version courte (voir L'AM n° 820 ) cette promesse est tenue même s'il faut accepter un confort plutôt ferme. Techniquement le Gran Tourer doit tout à sa matrice Active et emploie donc les mêmes mécaniques à trois et quatre cylindres associées à des boîtes manuelles 6 ou à des transmissions automatiques à 6 ou 8 rapports.

Dépourvu de camouflage à l'avant le prototype déniché en Laponie et ailleurs ne renie pas non plus son pedigree en affichant quasiment le même museau que l'Active Tourer. En revanche le profil met en évidence que l'empattement a été allongé tout comme le porte-à-faux arrière. La ligne de toit retombe plus tardivement afin de créer de l'espace pour les passagers du troisième rang et le hayon est verticalisé. Parmi les déclinaisons à venir il faut s'attendre à des versions xDrive dotées de quatre roues motrices utiles aux sports d'hiver ainsi qu'à une variante hybride eDrive. Cette dernière serait une exclusivité parmi les monospaces : seul Toyota couvre ce segment avec son Prius+ hybride mais le japonais n'est pas rechargeable sur secteur. Son autonomie en mode électrique ne dépasse pas 3 à 4 kilomètres alors que la BMW revendique un rayon d'action de plus de 30 km avant de poursuivre son chemin avec son quatre-cylindres essence. Pour sa présentation au public rendez-vous est pris au prochain salon de Genève en mars 2015.