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Plus cabriolet que coupéUn coupé-cabriolet dans la gamme Série 3 est-ce bien raisonnable ? Le coupé a-t-il encore sa place ? Assurément oui tant le petit dernier se destine à une clientèle moins sportive.
Vu de derrière il faut un Ā?il expert pour différencier la Série 3 coupé du cabriolet. Ce dernier se distingue seulement par son toit rétractable en trois parties et le raccordement plus anguleux du couvre-chef avec la malle. Cette ressemblance paraĆ®t signer l'arrêt de mort du coupé mais la marque assure compter des clients qui refusent un cabriolet. Ce n'était pas une raison pour priver les autres des avantages d'un toit rigide rétractable. D'autant que plié en trois ce dernier permet de conserver une ligne aussi élégante qu'avec une capote.
Cette Série 3 peaufine aussi son habitacle. Le soin apporté à l'habillage du toit et à l'insonorisation la ferait passer pour un vrai coupé. Mais à l'arrière la place aux jambes régresse fortement. Il a en effet fallu loger les arceaux de sécurité extractibles et des renforts pour préserver la rigidité. Si le coffre perd en longueur une trappe permet de glisser de longs objets. C'est très utile toit ouvert car la malle manque de hauteur. Malgré son poids ce cabriolet reste assez performant pour se faire plaisir. Sa surcharge pondérale pénalise surtout le comportement en retrait par rapport à celui des autres Série 3. L'efficacité inférieure du train avant incite davantage à la balade. Reste deux bémols communs à toutes les Séries 3 : l'assistance de direction est perfectible tandis que les suspensions filtrent mal les petites irrégularités et amortissent de faƧon imparfaite les grosses. Le confort et la précision de conduite sur routes bosselées en souffrent. Publié le 14/02/2008 |
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date |
14/02/2008 |
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annee |
2008 |